Deuxième temps fort ce mardi 14 mars 2017
Publiée le: 14-03-2017
Nos élèves de 4ème et 3ème ont vécu leur deuxième temps fort ce mardi 14 mars 2017.
La famille JAHOLA et des membres de l'association SHLAMA
sont venus témoigner.
L'association SHLAMA, dont Yann BUCAILLE est le coordinateur, a répondu à l'appel du Pape François qui demandait à chaque paroisse d'accueillir des réfugiés. Ainsi, Nabeel et Letimad JAHOLA et leurs deux enfants, Yazn et Dani ont été accueillis par la famille Bucaille à St Lunaire. Ces Chrétiens d'Irak, persécutés pour leur foi et victimes de Daesh, avaient fui leur pays pour survivre.
En une seule nuit, le mercredi 6 août 2014, ils ont quitté à la hâte leur maison, leur famille et leurs amis. Pendant de longs mois ils ont cherché refuge. D'abord à Erbil au Kurdistan, puis au Liban, et de nouveau à Erbil. C'est grâce à des cousins, qui résident actuellement dans les Côtes-d'Armor, que l'association Shlama a eu connaissance de leur situation. Il a fallu neuf mois pour faire les démarches administratives, obtenir un entretien au Consulat français. Enfin, le 1er juin 2016, la famille JAHOLA est arrivée sur la Côte d'Émeraude. Les membres de Shlama donnent des cours de Français aux parents, les enfants, eux, ont pris le chemin de l'école Notre-Dame de la Mer. Difficile au départ, pour cette famille qui ne parlait pas un mot de Français, c'est grâce aux aides et à la paroisse de Dinard, que leur intégration est en cours. D'ailleurs, depuis un mois, ils ont pris leur autonomie dans un appartement à Dinard. Le but de l'association Shlama est d'accompagner les familles jusqu'à ce qu'elles puissent retrouver leur pays ou vivre en France en autonomie.
Yann BUCAILLE conclut l'intervention en disant aux élèves : « Ouvrez votre coeur ».
Si un ami vous demande un service, même si vous pensez être très occupé, non disponible, tendez lui la main ! Le bonheur qu'ils nous apportent est bien supérieur au service que nous leur rendons en les accueillant. Ils ont retrouvé le sourire. Malgré l'absence de leurs proches, ils apprennent à vivre dans un pays en paix. C'est un beau geste de solidarité !
D'ailleurs, l'association continue d'oeuvrer dans ce sens : un deuxième dossier a été ouvert dans le but d'accueillir une autre famille de réfugiés.